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Les 5 salles du Musée de l'histoire maritime inaugurées en 2019
03/12/2019 (archive)
Le Musée d’Histoire Maritime de Saint- Tropez vous invite à découvrir cette saison ses cinq nouveaux espaces orchestrés par une talentueuse scénographie contemporaine.
L’usine des câbles Grammont
En 1892, un entrepreneur de la région lyonnaise, Alexandre Grammont, érige dans la baie des Canebiers un établissement fabriquant des câbles télégraphiques sous-marins. Si la câblerie existe jusqu’en 1952, date de sa destruction, son activité en temps cumulé n’excède pas cinq ans, entre 1892, année de sa construction, et 1924, dernière année d’activité de l’usine. Cet espace qui existait déjà à l’inauguration du musée il y a six ans, est complété par de nouveaux éléments : une maquette, un téléphone, un fac-similé d’un plan de l’usine ainsi que des carnets de notes d’Alexandre Grammont.
La plaisance et les régates
Sur la terrasse du donjon ouverte sur la mer, vous apprendrez que Saint-Tropez est un des foyers de la plaisance, « un des lieux les plus anciens de la navigation d’agrément » précise le conservateur du musée et historien, Laurent Pavlidis, citant son confrère Gilbert Buti qui identifie les premières sources sur les « bateaux de délassement » autour de 1830. Vous découvrirez les maquettes de bateaux mythiques, l’Olympia, voilier de Paul Signac, le Zaca d’Errol Flynn, Pride et Ikra à l’origine de la Nioulargue.
Les grandes heures du motonautisme
Une autre tourelle du donjon rappelle que Saint-Tropez joua un rôle important dans l’essor du motonautisme dès les années 60 grâce à des hommes passionnés tels qu’Antoine Mercurio, Marcel Biales, Joseph Fernandez et Roger Rizzo, fondateurs de l’entreprise Sportmer, qui importèrent les Riva d’Italie et les Cigarette de Floride, dont vous admirerez les maquettes aux côtés de celle d’un Superyacht Mangousta.
Les courses offshore des années 85/96 avec Didier Pironi, Pascal Villanova, Patrick Mercurio et Jean-Marc Sanchez rappellent également que Saint-Tropez fut une terre de champions.
La pêche au corail et aux éponges
Saint-Tropez se distingue comme un haut lieu de la pêche au corail au XVIe et au XVIIe siècle. En 1600, la ville offre une branche de corail à la future reine de France, Marie de Médicis, en escale tropézienne. Les Tropéziens pêchent par dizaine le long du massif des Maures mais également sur les côtes d’Afrique du Nord. Ce corail qu’ils ne transforment pas est ensuite dispersé dans toute la Méditerranée, de l’Empire ottoman jusqu’au Tibet. C’est cette histoire méconnue qui est orchestrée dans une tourelle du rez-dechaussée.
« Notre Musée d’Histoire Maritime est un fabuleux conservatoire de la mémoire… Ici chaque objet raconte une histoire » Laurent Pavlidis
LE MUSÉE D’HISTOIRE MARITIME EN CHIFFRES :
6 ans d’existence
+ de 100 000 visiteurs par an
300 objets
Une forteresse du XVIIe siècle
Montée de la citadelle, Saint-Tropez
T. +33 (0)4 94 97 59 43